31 août 2006

Belle soirée à la coréenne

Ce mercredi soir, le staff des opérateurs nous convie à un dîner. Ils décident de nous balader jusque Seosan puisqu'il n'y a pas de night-club à Dangjin et qu'ils comptent bien nous emmener dancer après le repas. Ils choisissent un resto à grillades passe-partout au niveau gustatif. Un resto avec des tables et des chaises, de la déco et même du dessert !


Ils nous conduisent ensuite dans un night-club, grande discothèque d'un style identique à celle que j'ai visité il y a 4 ans à Pohang. (Quel sacré sorteur ce Bruno) Un grand hall, rempli de rangées de fauteuils et de tables; une armée de serveurs en uniforme high-tech qui font des courbettes à chaque passage; une grande piste en plancher près de la scène où officient à tour de rôle les DJs et le groupe pop de la boîte; du matériel de sonorisation, light-show et effets de scène à outrance, histoire que ça brille et que ça en jette un maximum. C'est tout bien kitsch comme ils aiment.


On s'installe et on commande de la bière et un grand plateau de fruits.


Mr Sunkist - Jean-Charles - Mr Cheon - Ali
La banquette qui fait face à la piste a beaucoup plus de succès que l'autre.

Mr Park et votre serviteur

La faune sur le dancefloor est assez variée, du noceur solitaire qui se la joue stijf en cravate mauve au groupe de filles nymphomanes qui s'amuse à toucher tout se qui passe. Autant les rapports entre Coréens me semblent austères dans la rue et au boulot, autant il est facile d'aller chercher une fille à une table pour lui offrir un verre à une autre. Y'a du slow entre les boums-boums-tchics délirants à la sauce orientale, les gens ne perdent pas leur temps à se toiser du regard comme ils savent si bien le faire chez nous. Les 3 'yeux ronds' que nous sommes attirent un peu les regards, pour une fois, on ne s'en plaindra pas.

Je quitte un peu la piste pour vous montrer quelques détails hors du commun selon notre vision de la discothèque.

A l'entrée, distribution de billets de tombola avec comme premier prix une machine à laver le linge... Ca c'est vraiment hyper fun !


Les urinoirs remplis de glaçons. C'est très joli mais pas très pratique pour contrôler l'éclaboussure. Je peux témoigner car comme on le voit sur la photo d'en haut, je suis en short...


Les gros problèmes d'haleine fétide récurrents chez les mangeurs de kimchi ont leur solution en night-club. Rien n'empêchera de conclure dans la soirée.


On sort ensuite pour aller chanter karaoké avec un groupe de filles rencontré sur la piste de dance. En Asie le karaoké se pratique en petits salons séparés. On a donc un karaoké pour nous seuls et on est prié de chanter. Les 'Adzouma' (femmes) sont complètement barges et persistent à nous parler coréen alors qu'il est bien entendu qu'on n'y comprend rien. J'essaye de les contrôler avec la maxi-télécommande mais il n'y a rien à faire pour les calmer. Il est vrai que nos hôtes n'ont pas sélectionné ce qu'il y avait de plus 'classe' au night-club.


Mr Park est le seul à chanter convenablement, on le voit ici en duo avec la plus déjantée des azumas.


Ici, je ne suis pas obligé d'avouer que je chante comme une casserole pour refuser le micro, le sous-titre en coréen est une excuse recevable. En bon troubadour, j'accompagne admirablement bien au tambourin. Cyril peut-être fier de son papa Bruno. Un score de 093 en est la preuve.


Ecellente soirée typiquement coréenne.

27 août 2006

Métal et riz

Au programme ce dimanche, une courte balade dans les environs immédiats. Je pars avec mon parapluie car le ciel reste menaçant. Il me servira finalement plus à me protéger de la chaleur ou à garder mon équilibre sur les diguettes entre les rizières.


Je vous avais déjà mentionné je crois que l'usine est en rase campagne...

Le métal et le riz sont les deux mamelles de Dangjin.

Bilan de la balade détrempé... Pas de pluie mais chaud et tellement humide.

26 août 2006

Les courses

Maintenant que je sais comment vous transmettre du son via ce blog, je ne vais pas me gêner pour vous faire partager l'invraisemblable cacophonie qui règne dans les supermarchés coréens. Il faut savoir qu'il y a ici du personnel planté tous les 5 mètres, toujours prêt à vous conseiller dans vos choix. Qui d'autre que la vendeuse sait mieux vous indiquer le popcorn sucré quand vous parcourez un rayon à la recherche d'un paquet de cacahuètes ? Même si vous n'avez vraiment pas l'air de comprendre le coréen, elle ne vous lachera pas d'une semelle tant que vous êtes dans son périmètre. Et ce n'est pas le pire.

L'insoutenable est aux rayons frais où une armée de bouchers-zingueurs vous démontrent, gueulophones à l'appui, que tous leurs produits plus appétissants les uns que les autres doivent partir. Ils m'énervent au point où j'ai envie de leur arracher leur micro et de leur rentrer dans le lard. Franchement, ils ne savent pas nous laisser faire nos courses tranquillement ou quoi ? Quel pays je vous jure...

Ecoutez ici l'ambiance du rayon boucherie :
C'est qu'il m'oblige à hausser la voix en plus...

Et ça ne sert à rien de changer de crèmerie, c'est partout pareil !

Hot Hot Hot

Même si mes histoires de boulot sont moins marrantes que mes visites dominicales, je vous en parle un petit peu car c'est tout de même à ça que je passe mes journées ici. Nous sommes enfin vraiment rentrés dans la phase dite 'Hot run' de la mise en service. Maintenant que la bande d'acier défile dans le four, (c'est pas encore vraiment au point mais bon, les Coréens ne veulent plus attendre) on a l'occasion de démarrer le four et
- ajuster les séquences de démarrage et d'arrêt des zones de chauffe,
- contrôler les températures des différents fours,
- régler la combustion des zones de chauffe,
- essayer de maîtriser la pression du four, savante balance entre ce qu'on injecte en carburant + comburant et les fumées qu'on extrait,
- contrôler l'atmosphere du four (mélange azote et hydrogène) pour ne pas oxyder la bande,
- modifier les écrans de contrôle selons les désirs du client,
- et j'en passe et des meilleurs

Il commence à y avoir un peu d'ambiance dans les salles de contrôle. Quand on allume une zone, on est toujours très impatient de voir arriver les flammes. Parfois elles tardent à se former alors on arrête tout par peur d'explosion puis on constate qu'il ne manquait qu'une seconde... Il faut dire que les débits de gaz n'ont ici rien avoir avec celui d'une chaudière domestique. Dans une seule zone on pousse jusqu'à 1 m³ de gaz en 5 secondes. Attendre une flamme pendant 10 secondes, c'est très très long. Ca fait tout plein d'écrans à surveiller en même temps et autant de petits problèmes à solutionner en parallèle.

Ici une vue du pupitre de commande d'une des 3 salles de contrôle.

Tout est calme... Où sont les opérateurs ? Ils sont sous le four pour réparer la casse ! Le défilement de la bande de nos amis allemands n'est pas encore vraiment au point, alors quand ils immobilise la bande et qu'ils ne relâchent pas immédiatement la tension, avec la chaleur qu'il fait dans le four (900°C ces jours-ci), la bande fond et se rompt. Il faut alors compter 24 heures d'arrêt pour l'intervention.

On leur avait dit aux Coréens qu'il était un peu tôt pour espérer produire, mais bon, pour ne pas suivre nos conseils ils sont champions. On les voit ici lors de la remise de la coupe. Champion du monde du 'Je ne comprends rien mais je t'expliquerai tout'.

Les opérateurs regardant entre les deux morceaux de bande les dégâts à l'intérieur du four. Allez, en une semaine on a quand même réussi à produire une bobine valable.

20 août 2006

Ascension de Oseosan

A 50 km au sud de Danjin, pas très loin de la côte se dresse le mont Oseo. Seul sommet des environs se prennant la tête dans les nuages avec ses presque 800 m d'altitude.
Comme toujours lors de mes rando ou joggings, je vois des tombes sur les flancs des collines. Je vous ai déjà montré des tombes coréennes ?

Ce sont les seuls endroits bien entretenus. (avec les temples) Ici deux petites tombes de campagne, plus près des villages il y a souvent un ornement en pierre polie (très moche)
Et puis comme toujours encore, à mi-chemin de l'ascension, on passe par un temple. Je vous ai déjà montré des temples coréens ?

On voit ici le bâtiment principal, lieu de prière. Il y a plusieurs bâtiments, ponts, portiques et cloches. On y diffuse des chants ou des prières à plein volume. Un kilomètre avant de voir le temple, on l'entend.
La balade a été vraiment raide. J'ai bien souffert. Ca montait tout droit, hyper costaud. Il faisait évidemment humide et il y avait une quantité invraisemblable de petites bestioles genre criquets grillons ou cigales. Je me croyais en plein Ushuaïa. (l'émission, pas la région)
Ecoutez l'ambiance ici :


Les doigts en V c'est pour que le randonneur coréen prenne la photo, sinon, il ne comprend pas pourquoi je lui tends l'appareil...
Ca valait le coup de transpirer, la vue sur la côte déchiquetée et les nombreuses rivières qui quittent les rizières pour la mer est grandiose.

La descente fut encore plus souffrance. J'avais choisi un itinéraire bis très peu fréquenté. La végétation se refermait sur le sentier et les araignées (très grosses) avaient tissé des toiles tous les 2 mètres. J'ai été obligé de garder les bras devant le visage pour pas trop m'en prendre dans les yeux, la bouche, les cheveux. La pente était tellement forte qu'il fallait aussi se retenir aux arbres avec les mains. Entre tomber et écarter les araignées il a fallut choisir.

Le prix des choses

C'est pas parce que c'est l'Asie que c'est bon marché. Quand on sait que 1 € vaut environ 1100 wons on comprend vite qu'une grosse carotte coute 1 €, même prix pour une pomme et un peu moins pour une pomme de terre. (pourtant en pleine saison) Ceux qui me connaissent bien savent que je suis toujours à la recherche des bons prix, les courses ici c'est pas la joie. C'est le prix de la viande qui reste le plus incroyable, une tranche de boeuf coute 5 fois son prix en Belgique.
On comprend mieux maintenant pourquoi le boudin-stoemp-compote est si peu populaire en Corée.

19 août 2006

Riz en grains

Côté boulot, la nouvelle de la semaine c'est qu'on a enfin démarré le hot run. On a donc réallumé notre four et on essaie de régler tout ça sans tout faire péter et sans casser la bande d'acier qui passe à l'intérieur du four.
C'est pas gagné d'avance car le défilement de bande allemand n'est pas vraiment au point et les Coréens qui aiment chipoter aux problèmes qui n'existent pas alors qu'on leur dit de ne toucher à rien nous dérèglent tout sans arrêt dans notre dos. Bref, on avance puis on recule et on ne progresse pas beaucoup.

A l'extérieur, la nouvelle de la semaine vient des rizières où on commence à voir les grains de riz... Avec le beau soleil qu'on a c'est pas étonnant que ça pousse.


Ces derniers jours, un ouragan dans le voisinage nous envoie beaucoup d'air, un peu plus frais et un peu plus sec. On peut enfin voir un beau ciel avec de jolis nuages comme on en voit en Belgique.

16 août 2006

La condition coréenne

Une petite réflexion sur les conditions de vie de mes copains coréens.

Je ne me suis jamais plaint de mes conditions de logement ici à Dangjin. Même s'il est au milieu de nulle part, mon petit studio m'accueille confortablement chaque soir. Je peux y inventer de nouvelles recettes de 'bourlingueur' ce qui est un vrai avantage en Corée. L'alternative restaurant n'est pas supportable, ce n'est pas une question de porte-feuille, c'est une question de papilles gustatives. Le flat peut bien me satisfaire puisqu'il me coûte personnellement 70 € par jour donc mensuellement 2100 €, c'est déjà un bon loyer! (Cette somme est en fait ce qu'on me retire de mon forfait d'expatriation puisque je ne dois pas payer d'hôtel)

Je sais cependant que mes 'collègues' coréens vivent eux aussi dans ces studios, et qu'ils y vivent à 2. Quand j'écris '2', je ne pense pas à un couple mais à 2 collègues désignés par le service logement. Je me renseigne un peu et j'apprends que leurs studios sont identiques au mien, c'est à dire qu'il n'y a qu'une chambre. Ils s'arrangent comme ils veulent mais en général, il y en a un qui pieute dans la chambre et l'autre investit le salon. Ca veut dire qu'il n'y a de place pour aucun séjour à part le coin cuisine plutôt exigu. Bonjour l'intimité et les relents(extraordinaires) de bouffe autour de la couche. Je pense qu'ils ne cuisinent pas énormément puisqu'on sert du kimchi au restaurant de l'usine à chaque repas, à quoi bon en préparer soi-même ?

Mais ces types... ils sont mariés ! Où qu'elle est leur femme ? Et bien elle vit chez elle, elle s'occupe du ou des enfants et éventuellement elle travaille. Elle vit donc parfois à 50 ou 500 km ce qui espace plus ou moins les visites familiales. Parce que qui dit 'visite' dit 'congé' et comme les congés ne sont pas monnaie courante ici... Franchement, c'est pas souvent qu'ils ont un dimanche de libre... une fois par mois. Pour une visite à 100 bornes ça va, mais quand il y a 500 bornes ? Les putes ne sont pas là pour rien...

Je questionne un 'collègue' fraîchement marié qui est venu nous présenter sa femme il y a 2 ou 3 mois. Elle travaille à Incheon, à 100 bornes. Ils se voient les dimanches libres. Comme elle est enceinte de 2 mois, on sait ce qu'ils font de leurs dimanches. Incheon selon moi ce n'est pas si loin, je dois quand même faire 45 bornes pour trouver un supermarché, alors 100 pour une femme ? Mais bon, moi j'ai une bagnole. Et puis, ici ce n'est pas parce qu'on se marie avec quelqu'un et qu'on a des enfants qu'on croit qu'on va vivre avec eux.

- Pourquoi ne pas habiter ensemble entre les 2 lieux de travail ?
- Pas possible me répond-il, elle est infirmière.
- Ah! Bon... Si c'est pas possible, c'est que c'est pas possible.

- Le demi-studio, l'usine te le file ou tu le loues ?
- Je loue 10 € par mois.

A un tarif pareil, c'est mesquin de demander un loyer... Et puis, 10 € x 2 locataires ça fait 20 € non ? Et moi on m'en retient 2100 ! Là, on comprend que la boîte fait tout pour avoir ses travailleurs sur place, corvéables à merci puisque n'ayant rien d'autre à faire que de travailler ou pieuter dans un demi-studio. C'est vrai que les loisirs coréens ne sont pas très développés. A part les practices de golf pour les cadres et la pêche pour les ploucs, il n'y a que le bourrage de gueule et les jeux vidéos, les 2 sports nationaux en Asie.

Un exemple ? : Je vois notre électricien ce matin à 7h00 avec une tête pas possible comme souvent puisqu'il passe des nuits à regarder des films. Cette fois-ci, c'est tout autre chose, il a travaillé toute la nuit d'un bout à l'autre de l'usine. C'est vrai que depuis 2 jours, ils reprennent les pauses puisqu'on est censé tourner 24h/24h. Je le revois vers 10h00. T'es toujours là ? Ben oui, il dit, je fais la nuit, de 22h00 à 14h00. Ca fait pas 16 heures ça ?

Parce qu'ici, c'est tout à fait normal de ne faire que son travail et rien que son travail. C'est normal de camper dans un demi-studio à 100 km de sa femme et de ses enfants pour être dispo pour le travail. Et quand je parle de travail ça veut dire être présent sur site, ce n'est pas forcément pour briller dans un éclat de bravoure ou de génie. Parce qu'avec le peu de temps qu'ils dorment dans leur lit, il faut bien qu'ils dorment un peu au boulot, faut donc pas s'étonner qu'ils n'en touchent pas une, qu'ils ne comprennent rien à rien et qu'ils fassent tout n'importe comment.

Si tu demandes à un Wallon de te raccorder un moteur, il va te trouver 1000 excuses pour ne pas le faire, que sa pince elle va pas bien, qu'on doit jamais raccorder un moteur juste avant d'aller manger, etc. Si tu demandes à un Coréen, il te le raccorde puis il va se planquer parce comme il ne sait pas raccorder un moteur et qu'il l'a quand même fait pour pas montrer qu'il sait pas...

Ben oui, ça explique pourquoi il faut leur faire refaire 3 fois chaque intervention et donc aussi pourquoi le chantier n'avance pas. Là, on est en plein démarrage et après 3 jours de démarrage et ben on en est toujours à démarrer. Jamais vu ça. (à part à l'opéra quand la diva se meurt d'amour et que son dernier soupir chanté dure 22min 37sec) Y'a des fuites partout, quand ce n'est pas le gaz c'est carrément l'hydrogène.

Ali reste cool, moi aussi. Je m'occupe en écrivant des tartines.

13 août 2006

Nanjido

Puisque le mois d'août est ici chaud et moins pluvieux que le mois de juillet, c'est l'époque rêvée pour profiter de la plage. J'ai essayé cette fois-ci la grande plage la plus proche de Dangjin. Elle se trouve sur l'île Nanji à quelques kilomètres au large de la pointe du comté de Dangjin.


Google Earth nous permet d'observer ça en prenant de l'altitude. Ca se passe sur la plus grande île, côté ouest, on ne peut pas la rater. Vu d'en haut, ça a l'air paradisiaque.


Depuis, le départ des bateaux, le petit archipel semble bien sympathique. Il faut 30 minutes pour le traverser et atteindre la plage. La traversée coûte 6000 wons( 5€) mais on me demandera encore 1000 wons pour mettre le pied sur l'île.


Dès l'arrivée, je constate que la plage est bien rentabilisée, pas mal de monde, beaucoup de stands où se restaurer, un beau parking organisé sur la plage pour les inconditionnels qui pensent que leur voiture chérie a bien le droit d'aller à la plage aussi. Comme la plage fait 200m de long, ça vaut vraiment la peine. Y'a évidemment moyen de louer des kotjes pour passer quelques nuits sur place. Comme les Coréens prennent rarement plus de 2 ou 3 jours de congés annuels, ça défile.


Au bord de l'eau la prudence est de mise, ils sont tous venus avec des petits abris igloo. A part 3 hommes torses nus (dont moi) tout le monde s'habille complètement pour aller dans l'eau. J'ai pas vu un bikini, juste un seul maillot une pièce. En plus du maillot, le T-shirt, le short (voire le pantalon), le gilet de sauvetage, la visière fumée et les chaussures. Ambiance plutôt familiale pour changer.


J'en ai pas vu un qui nageait, ils ne savent peut-être pas... (tout habillé c'est pas le plus simple) La grande bouée ou le petit bateau est donc indispensable. Comme j'étais le seul à nager pour de vrai, et que j'étais à bien 15 mètres du rivage, des enfants me criaient 'Don't go !'. Rapidement un cow-boy en jet-ski qui n'arrêtait pas de faire le malin avec son engin qui impressionne les filles en passant tout près et à fond les gaz est venu me repousser vers la plage. J'avais pourtant toujours pied mais je devais empiété sur sa piste à frime, là où il doit être permis de tuer les enfants qui osent s'aventurer.


Le dernier retour était à 18h00. J'étais là un quart d'heure à l'avance pour être sûr et j'ai bien fait car ils ont relevé le pont juste derrière moi et le bâteau est parti. Comme je ne comprends rien aux affiches et nombreux messages 'mégaphone', je prends toujours une marge de sécurité.

10 août 2006

Rythme asiatique


Quand on se tape des journées de 12 heures, 6 ou 7 jours par semaine quoi de plus normal que de s'offrir une bonne petite sieste. Ici 3 ouvriers, qui n'ayant pas la chance d'avoir un bureau où roupiller ont choisi une artère principale de l'usine pour poser leurs cartons. Y'a pas de quoi se cacher puisque tout le monde est crevé l'après-midi. Rare sont ceux qui ne s'assoupissent pas à un moment ou à un autre...

Quant à moi avec mes 48 petites heures par semaine, je n'ai pas de raison de m'endormir au boulot, même si ces jours-ci la charge de travail m'invite à la sieste à longueur de journée.

02 août 2006

Groupes de vacances


La grande équipe de Bretagne face à la mer.


L'intimité de la Creuse en scrutant Jupiter.

Comme il fut bon d'en être !