13 août 2006

Nanjido

Puisque le mois d'août est ici chaud et moins pluvieux que le mois de juillet, c'est l'époque rêvée pour profiter de la plage. J'ai essayé cette fois-ci la grande plage la plus proche de Dangjin. Elle se trouve sur l'île Nanji à quelques kilomètres au large de la pointe du comté de Dangjin.


Google Earth nous permet d'observer ça en prenant de l'altitude. Ca se passe sur la plus grande île, côté ouest, on ne peut pas la rater. Vu d'en haut, ça a l'air paradisiaque.


Depuis, le départ des bateaux, le petit archipel semble bien sympathique. Il faut 30 minutes pour le traverser et atteindre la plage. La traversée coûte 6000 wons( 5€) mais on me demandera encore 1000 wons pour mettre le pied sur l'île.


Dès l'arrivée, je constate que la plage est bien rentabilisée, pas mal de monde, beaucoup de stands où se restaurer, un beau parking organisé sur la plage pour les inconditionnels qui pensent que leur voiture chérie a bien le droit d'aller à la plage aussi. Comme la plage fait 200m de long, ça vaut vraiment la peine. Y'a évidemment moyen de louer des kotjes pour passer quelques nuits sur place. Comme les Coréens prennent rarement plus de 2 ou 3 jours de congés annuels, ça défile.


Au bord de l'eau la prudence est de mise, ils sont tous venus avec des petits abris igloo. A part 3 hommes torses nus (dont moi) tout le monde s'habille complètement pour aller dans l'eau. J'ai pas vu un bikini, juste un seul maillot une pièce. En plus du maillot, le T-shirt, le short (voire le pantalon), le gilet de sauvetage, la visière fumée et les chaussures. Ambiance plutôt familiale pour changer.


J'en ai pas vu un qui nageait, ils ne savent peut-être pas... (tout habillé c'est pas le plus simple) La grande bouée ou le petit bateau est donc indispensable. Comme j'étais le seul à nager pour de vrai, et que j'étais à bien 15 mètres du rivage, des enfants me criaient 'Don't go !'. Rapidement un cow-boy en jet-ski qui n'arrêtait pas de faire le malin avec son engin qui impressionne les filles en passant tout près et à fond les gaz est venu me repousser vers la plage. J'avais pourtant toujours pied mais je devais empiété sur sa piste à frime, là où il doit être permis de tuer les enfants qui osent s'aventurer.


Le dernier retour était à 18h00. J'étais là un quart d'heure à l'avance pour être sûr et j'ai bien fait car ils ont relevé le pont juste derrière moi et le bâteau est parti. Comme je ne comprends rien aux affiches et nombreux messages 'mégaphone', je prends toujours une marge de sécurité.